vendredi 22 août 2008

lettre à frederique le 22/08/08

Je pense que tu as su que j'avais fait un proces à la Caisse Nationale de Prevoyance qui avait essayé de me voler l'argent que je plaçais sur un compte Assurfonds pour que vous ayez -apres ma mort- un petit legs en espèeces sans prelevements par l'Etat de droits de succession.
C'etait ce qui ztait promis par le contrat. Apres mes 85 ans, la Caisse a fait semblant que ce contrat s'etait (par une espece de miracle laïc ?) de lui-meme mute en assurance-obseques , ce qui donnait à l'Assureur CNP la propriete des sommes versees.
Par suite de l'incurie de deux avocats lyonnais et une parisienne, ma plainte a ete longuement retardee, enfin Maître Pierre Ponos, du Barreau de Paris, a pris activement et victorieusement l'affaire en mains et a obtenu que la Justice oblige la CNP à me rendre ce qui vous était destine.
Je t'envoie aujourd'hui ta part de cette somme, à mon retour à Lyon tes soeurs auront la leur, pour des motifs de couvert-decouvert sur mon compte bancaire, je ne le fais pas aujourd'hui puisque je suis encore à La Salette, tu peux et je te conseille de le faire, encaisser de suite cette somme de 4430,20 Euros.
Ce n'est pas considerable, j'en conviens , mais j'ai aussi onze neveux et nieces et vingt-cinq petits-neveux et petites-nieces et je voulais que chacun ait un petit souvenir de moi. Je prefere que vous trois heritiez cela de mon vivant puisque je ne fais plus confiance aux Caisses Nationales de Prevoyance depuis cette mesaventure.
Je voudrais que tu fasses un petit mot à Maître PONOS parce que c'est grâce à lui que tu reçois aujourd'hui mon cheque, cela n'a pas besoin d'etre long, par ex: Cher Maître, Cecile, la marraine de ma plus jeune soeur, me dit que c'est grâce à vous qu'elle peut me donner aujourd'hui...je suis heureuse et vous remercie tres vivement d'avoir pris l'affaire en mains. Je vous souhaite de gagner tres souvent les proces que vous plaidez et vous adresse...etc.
à envoyer , sans trop attendre stp. à Me. Pierre PONOS Avocat à la Cour 52 Bvd. Malesherbes 75008 Paris (le tp. joint est pour cette lettre-là)
Quand le Tome II de mon Livre Blanc, qui relate les peripeties de cette affaire , sera publie je t'en donnerai un exemplaire. je t'embrasse. CR

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