samedi 23 avril 2011

samedi saint

23/04/11   Il est urgent que les intellectuels comprennent que la science est plus veridique que la tradition. Celle-ci s'appuie sur le sentiment dont on sait l'absence de fiabilite, un exemple flagrant: le danger auquel s'expose une "religion" basee sur  des "dogmes" imposes par respect du passe.. Heritiere d'une fable vieille de six mille ans, redigee à une periode où l'humanite se trouvait en "phase dressage"(âge psychologique de 3 à 5 ans) sensible au "duo" récompense/châtiment, la chretiente s'est figee autour de cette fable, sans l'analyser avec les methodes scientifiques dont dispose maintenant l'humanite parvenue au stade adulte "vrai/faux". L'analyse intellectuelle de cet ecrit met en evidence ses faiblesses et son immoralite. Le Bien fabricant du premier homme, qui fait une incartade mineure, impose(contre toute justice) une punition qui rend coupable la descendance d'Adam dont le Mal s'empare. Le fabuliste n'ayant pas jugé nécesaire d'indiquer la genealogie du Mal , on est amene à croire qu'il est aussi "primitif' que le Bien (peut-etre son "frere jumeau ?), constatant le "rapt" de SA creature, le Bien offre au Mal d'envoyer son Fils  sur la terre avec mission de verser son sang pour "racheter" au Mal la descendance punie mais innocente d'Adam, l' "idole" du Bien. Le Mal accepte cette transaction car elle fait du Bien un meurtrier. Conclusion : cette fable détruit la distinction entre ce qui est licite et ce qui ne l'est pas, et suggere  un "duo divin" semblable à celui de la religion medo-persique. Il est important de remettre cette fable à sa place dans la litterature universelle si la chretiente veut rester monotheiste

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