24 octobre 2010

 24 /10/10     à S.Exc. Monseigneur  Di Falco,  Eveque de Gap

Monseigneur,

Je vous remercie de tout coeur pour votre longue reponse à ma circulaire du 18 oct. dernier.

Le fait que vous avez dû ajouter à l'adjectif "mauvais" de mon texte sur le Canon 10 la precision EN SOI illustre parfaitement ce que nous, les laïcs,rerprochons au clerge en general : son double langage.
Selon nos vues le sacrement de mariage est soit excellent pour TOUS  LES  HUMAINS quel que soit leur "vocation" ou leur statut, soit identiquement deconseille à tous, le Christ ne lui a pas incorpore une qualite "variable" selon le locuteur.

Les intellectuels sont particulierement sensibles à votre façon de vous exprimer, dans les pays anglo-saxons on  utilise souvent le verbe mentir pour caracteriser ce double langage.

Nous, les intellectuels de tendance scientifique, acceptons tres mal l'idee que le "peche" soit d'obligation metaphysique, intervenant au debut de la creation et nous y voyons un attachement inconsidere à une poesie, que dementent abondamment les decouvertes archeologiques.
Nous interpretons votre TRADITIONALISME à une mauvaise comprehension de la nature de la matiere par rapport à l'ESPRIT.

Esprit et matiere sont si complètement eloignes l'un de l'autre qu'AUCUNE "ressemblance" entre Adam et son createur n'a jamais pu exister, malgré les efforts du poete pour en doter son heros, la matiere ne peut se "spiritualiser" qu'apres reception des dons offerts par le Christ envoye GRATUITEMENT par Dieu à l'espece humaine pour que les animaux intelligents puissent le rejoindre après leur mort physique.

Pendant mon absence mon employee a continue à fabriquer le livre LE  BIG  BANG  MET K.O. MOÎSE, je suis heureuse de vous en envoyer un exemplaire car il est tout entier consacre à mettre en valeur les avantages du Neoscotisme sur ce que nous considerons un thomisme suranne.

Cette reponse sera divulguee à n'importe quel autre Eveque qui prendrait la peine de reagir à ma circulaire, veuillez croire que je suis très reconnaissante de la peine que vous avez prise pour dactylographier une aussi longue lettre. Pour parvenir à la comprehension, les deux  parties, Clerge Enseignant et laïcs enseignes, doivent faire un effort, nous d'exprimer nos refus, Vous, de les prendre en consideration.
J'espere avoir ouvert un  dialogue.

Veuillez agreer; Monseigneur, mes respectueuses salutations.